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 Bardo Thödöl

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baghera
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baghera


Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 12/02/2009

Bardo Thödöl Empty
MessageSujet: Bardo Thödöl   Bardo Thödöl EmptyMer 29 Avr - 18:26:46

http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3200
Après la mort apparente, le défunt traverse le
Chikai Bardo, au cours duquel il ne comprend pas qu’il est mort et se
trouve dans un état proche du sommeil. La récitation de la première
partie du livre est destinée à lui faire prendre conscience de son
état, à lui épargner les regrets et à le préparer à la Libération
finale, qui se manifeste comme la vision de la « Claire Lumière
primordiale ». Si, mal préparé et apeurée il ne saisit pas cette
occasion d’entrer dans le nirvana, le défunt se trouvera dans le
Chonyid Bardo.




LE BARDO THODOL




Bardo Thödöl Bardo-todol-0968eLe
Bardo Thodol, sous-intitulé « Livre des Morts tibétain » n’est pas un
guide des morts mais un guide de tous ceux qui veulent dépasser la
mort, en métamorphosant son processus en un acte de libération. Car
nous passons, en mourant, par les mêmes étapes que celles que nous
traversons dans les stades progressifs de la méditation. Par la coupure
automatique de l’enveloppe corporelle, la mort nous donne visiblement
une occasion exceptionnelle de nous libérer de l’emprise de nos
instincts obscurs, et nous permet d’apercevoir la lumière libératrice,
ne serait-ce qu’un instant.


Bardo signifie « intervalle », Thô veut dire
« entendre » et Dol « libération ». Les étapes que la conscience va
parcourir, ses premiers pas dans l’au-delà, sont décrites au mourant —
puis à son effigie après ses funérailles — selon une chronologie
rigoureuse. Afin d’espérer être libéré de la roue des incarnations
successives, le Samsara, la connaissance de cet itinéraire et de ses
nombreux pièges est indispensable à celui qui est en passe de se
défaire de son incarnation du moment. Une connaissance qui, si l’on n’y
a pas accédé de son vivant, reste permise jusqu’à l’instant même du
grand passage.

Le transfert de la conscience



Le Bardo Thodol doit être lu, correctement et
distinctement, soit par un lama, soit par un « frère de la foi », soit
par un ami intime, à l’oreille de l’agonisant, puis du défunt. Si le
corps a disparu, le lecteur évoque le mort dans sa pensée et opère
comme s’il était présent devant lui.


La première condition à réaliser est celle du transfert
de la conscience. En d’autres termes, il convient, durant la période
d’agonie, d’alerter sans cesse la conscience de manière à lui permettre
de se retrouver intacte après la mort et sans avoir subi
d’interruption. La mort est presque toujours précédée par un état
d’asphyxie bienfaisante, et les eschatalogues modernes (commentateurs
du Bardo compris) sont d’accord, en général, pour admettre qu’une
période d’inconscience identique existe après la mort.


Le voyage dans l’au-delà commence avec le dernier
souffle. Ainsi débute la traversée dangereuse qui peut durer jusqu’à
sept fois sept jours, soit quarante-neuf jours, sauf si le karma est
particulièrement lourd, auquel cas le trépassé est conduit à renaître
avant terme. Ajoutons que le processus de la mort est revécu par le
défunt tous les sept jours.

Extraits



" Noble fils (un tel), maintenant que
ta respiration a presque cessé, voici pour toi le moment de chercher
une voie car la lumière fondamentale qui apparaît lors du premier état
intermédiaire va poindre. Ton Lama t’avait déjà montré cette lumière,
la Vérité en Soi (Dharmata) vide et nue, comme l’espace sans limites et
n’ayant pas de centre, lucide ; c’est l’esprit vierge et sans tache.
Voici le moment de le reconnaître. Demeure donc ainsi en elle. Moi
aussi je te la ferai découvrir ".



" ... Au centre de ce corps,
représente-toi le canal subtil central, de l’épaisseur de la tige d’une
flèche, vide et transparent de lumière. II s’ouvre au sommet du crâne
et se termine en bas prés du nombril. Dans la région du coeur, il fait
une sorte de noeud sur lequel la vitalité apparaît comme un point vert
lumineux avec, á son centre, le caractère rouge HRI qui est la nature
spirituelle soi-même. Une aune environ au-dessus du crâne, visualise
clairement le Bouddha Amitabha avec tous ses signes distinctifs
merveilleux. ..." .


Dans le Bardo



Le Chönyid Bardo ou expérience de l’incertitude de la
réalité (la conscience du défunt tente de faire la part des "
hallucinations " et de la réalité)


Le Bardo Thodol n’est d’aucune utilité pour les saints.
Les hommes évolués spirituellement demeurent dans les régions hautes.Le
Bardo Thodo est surtout destiné aux individus ordinaires pour les aider
à subir les angoisses et les incertitudes du Bardo d’en bas.


Les désirs de la conscience vont se manifester au mort
en prenant « corps » sous forme d’hallucinations répétées qui tentent
d’accaparer son esprit. Le bardo lui enseigne à ne pas se laisser
capter par ces apparitions fantastiques, terrifiantes, qui prennent
l’aspect de démons. L’art tantrique tibétain a représenté ces
phénomènes hallucinatoires comme autant de divinités aux symboles bien
précis. On les appelle Makalat. Elles apparaissent grimaçantes,
encombrées de tout un arsenal de crânes, de crocs, crochets, coutelas,
poignards, bâtons, lances, etc., qui les rendent agressives. Mais il ne
faut pas s’y tromper. Cet aspect terrifiant signifie seulement qu’elles
sont là pour tuer la peur, non pour la susciter. En fait, ces
apparitions ne sont que des projections nées de la conscience même du
mort. Elles n’ont de réalité qu’en son esprit. Il convient de les
reconnaître pour s’en libérer sans crainte, comme n’étant qu’une
émanation de l’ego. Tous les poisons, les émotions confuses ressenties
dans la vie vont ainsi resurgir.


Après sept jours de nouveaux efforts pour détecter la
nature de ces images célestes, les dieux apparaissent sous leurs formes
terrifiantes et les images s’obscurcissent.

Extraits



Vision des divinités paisibles - Vairocana

" ... Accompagnant cette lumière, une pâle lueur du
monde des dieux, blanchâtre et terne te frappera. A cause de ton
mauvais karma, tu chercheras, á ce moment-lá, á fuir la lumière bleu
clair, éclatante, qui est la sagesse de la sphère de tout objet de
connaissance. Tu ressentiras la peur et l’angoisse. Par contre, la
terne lueur du monde des dieux t’attirera agréablement... A ce
moment-lá, tu ne dois pas avoir peur de la lumière bleu clair éclatante
et transparente ; c’est la lumière de la sagesse suprême. Ne crains
rien ! On l’appelle la lumière du Tathagata , elle est la lumière
fondamentale de la sphère de tout objet de connaissance. Mets ta foi en
elle, abandonne-toi en elle, pense qu’elle est la lumière de la
compassion de Baghavan Vairocana ! Supplie-la ! Le Baghavan Vairocana
est venu te tirer des passages difficiles de l’état intermédiaire.
C’est la lumière de la compassion de Vairocana. N’aspire pas á la lueur
du monde des dieux, blanchâtre et terne, n’y aspire pas, ne la désire
pas, ne t’y attache pas ! Si tu t’y attaches, tu erreras dans les états
divins, tournant dans les six états d’existence. Cette lueur blanchâtre
étant un obstacle á la voie de la libération, ne tourne donc pas ton
regard vers elle, regarde la lumière bleu clair, brillante, appelle-la
et, plein d’aspiration envers Vairocana, adresse avec ferveur cette
prière que tu répéteras après moi : " Hélas ! maintenant que j’erre á
cause de mon profond aveuglement dans le cycle des existences, que sur
le chemin de lumière qui fait apparaître la sagesse de la sphère de
tout objet de connaissance, le Baghavan Vairocana me guide en avant !
Que sa sublime parédre Akasadhatesvari (souveraine de l’espace céleste)
me pousse par-derrière. Libérez-moi du chemin périlleux des peurs de
l’état intermédiaire et conduisez-moi á la bouddhéité parfaite.... "



Vision des divinités courroucées - vision de Padma-Heruka

" ...Noble fils, écoute sans distraction ! Le
onzième jour t’apparaît le très haut Padma-Heruka de l’ordre Padma des
divins buveurs de sang. Sa peau est de couleur rouge sombre, il a trois
têtes, six bras, quatre jambes écartées. La tête de droite est blanche,
la gauche bleue, celle du milieu rouge foncé ! De ses six mains la
première á droite tient un lotus, celle du milieu un sceptre et la
dernière une massue. La première á gauche une cloche, celle du milieu
un crâne empli de sang et la dernière un petit tambour. La mére-divine
Padma-Krodhesvari enlace son corps, de la main droite entoure son cou
et de la gauche porte á sa bouche un crâne empli de sang. Le divin-père
uni bouche á bouche avec la mére-divine sort du côté ouest de ton
cerveau et t’apparaît. N’aie donc pas peur, ne crains rien. Ne t’en
défends pas ! Souviens-toi, reconnais-le comme le corps même de ton
esprit puisqu’il est ton divin Yi-dam, ne le crains pas, n’aie pas
peur ! En vérité il est Amitabha le très haut uni â la mére-divine.
Vénère-les avec dévotion. Si tu le reconnais vraiment, tu atteindras á
l’instant même la libération ! " A ces mots, le mort reconnaîtra son
Yi-dam divin, se fondra en lui et deviendra Bouddha.


Le Bardo d’en bas



La plupart des morts continuent longtemps à errer, de
ci, de là, à la recherche du corps qui leur manque. Souvent, ils
essaient de rentrer dans leur propre cadavre, bien que celui-ci soit
déjà en cours de dissolution. La souffrance des errants est grande, à
ce moment, à cause de leur impuissance à s’évader des étages inférieurs
du Bardo.


" ...Noble fils, á ce moment-lá, tu
t’arrêteras prés des ponts, des temples, des couvents, des cabanes et
des huttes. Mais tu ne pourras pas y demeurer longtemps parce que ton
esprit, n’ayant plus de corps ne peut se stabiliser nulle part. Tu te
sens tourmenté, aigri et traqué. Tu grelottes. Ton esprit est
éparpillé, chancelant et diffus. Tu n’auras alors qu’une seule pensée :
" Je suis mort, que puis-je faire ? " Avec cette pensée, ton coeur
devient vide et froid. Tu es rempli d’une tristesse intérieure sans
borne. Ne t’attache pas á un endroit puisque tu dois errer.
N’entreprends rien, laisse ton esprit demeurer dans son état naturel.
Voila le moment ohm tu n’auras á manger que ce qui te sera consacré par
sacrifice et oú tu ne pourras plus compter sur tes amis. Ce sont les
signes que tu dois errer dans l’état intermédiaire du devenir. La joie
et les tourments dépendront de ton karma. En te promenant dans ton
propre pays, voyant tes voisins et même ton cadavre, tu penseras
douloureusement : " Me voila donc mort ! " Ton corps mental perd alors
son assurance et tu te dis : " Oh ! que ne donnerais-je pas pour avoir
n’importe quel corps ? " Et tu te mettras á chercher un corps de toutes
parts. Même si tu essayais d’entrer par neuf fois dans ton cadavre,
celui-ci sera gelé si c’est l’hiver, ou décomposé si c’est l’été, ou
encore ta famille l’aura brûlé ou mis en terre, ou alors les oiseaux et
les rapaces l’auront dépecé, de sorte que tu ne trouveras rien á
réintégrer parce que le temps s’est longuement écoulé depuis que tu
erres dans le bardo de la Vérité en Soi. Voila pourquoi tu es si
malheureux et que tu cherches á t’engouffrer dans les crevasses et les
rochers. C’est la souffrance de l’état intermédiaire du devenir. Aussi
longtemps que tu seras á la recherche d’un corps, tu ne connaîtras que
la souffrance. N’en fais donc rien et au lieu d’aspirer á retrouver un
corps, demeure sans distraction dans le non-agir.... "



Si le le mort réussit à demeurer dans le vide de la
plénitude de la lumière sans objet, il aura atteint la libération
définitive, sera libéré des incarnations futures et accèdera ainsi au
Nirvana.


Bardo Thödöl Puce-68c92 Source : www.outre-vie.com

LE LIVRE DU BARDO TODOL

Son Contenu





Bardo Thödöl Bardo_todol-8f22a


L’ouvrage contient la description des transformations
de la conscience et des perceptions au cours des trois états
intermédiaires qui se succèdent de la mort à la renaissance, ainsi que
des conseils pour échapper aux réincarnations, ou du moins obtenir une
meilleure réincarnation :
Le chikhai bardo ou étape du trépas, suivant immédiatement la mort :
une lumière extrêmement brillante apparait qui est la vraie nature de
l’esprit ; la personne suffisamment avancée sur le plan spirituel la
reconnaitra et saura se fondre avec elle, et ainsi échapper
définitivement aux renaissances. Dans le cas contraire, sa conscience
s’estompe totalement pendant sept jours jusqu’à l’étape suivante.


Le chonyid bardo ou étape de l’expérience de la
réalité : elle survient sept jours après l’étape précédente. La
conscience se réveille et perçoit un mandala de 42 déités sous leur
forme paisible ; après sept autres jours il est remplacé par un mandala
de 58 déités courroucées. Si le défunt peut les reconnaitre comme des
formes de réalité de la conscience et les "prendre pour mères", il peut
encore éviter de poursuivre son chemin vers la renaissance, ou se
préparer à une meilleure réincarnation.


Le sidpa bardo ou étape de la renaissance : après un
certain nombre de jours, le défunt acquiert un corps mental doté des 5
sens ; il peut voir sa famille, circuler dans le monde en traversant
les obstacles. Il a ensuite la vision de ses bonnes et mauvaises
actions comptées respectivement à l’aide de pierres blanches et noires.
Puis Yama se saisit de lui et le dévore organe par organe jusqu’aux os.
Enfin arrive le moment de la réincarnation, à moins qu’une technique de
dernier ressort, dite "obturation de l’entrée de la matrice", n’évite
la venue au monde. Celle-ci peut se faire dans l’un des six états
suivants : déité, déité inférieure, humain, animal, esprit avide,
esprit torturé. Dans le cas d’une réincarnation humaine, la conscience
est attirée par la vision du couple parental engagé dans l’acte sexuel.


Sont également décrits dans le texte trois autres
bardos qui ne sont pas spécifiques à la mort, mais appartiennent à
l’expérience des vivants : celui de l’état de conscience ordinaire,
celui du rêve, celui de la méditation.


L’ouvrage mentionne les rituels à observer et les 4
prières récitées par les lamas. Dans le cas où le corps n’est pas
présent, une effigie sur papier du défunt, appelée jangbu, est attachée
à un bâtonnet et placée sur l’autel. À l’issue du rituel, le lama la
brûle, libérant ainsi l’âme de ses fautes ; celle-ci se réincarne
aussitôt.


La version intégrale contient de plus des descriptions
des différents signes annonçant un proche trépas, et comment
éventuellement en repousser l’échéance.
L’ensemble témoigne de l’expérience de la formation et de la
dissolution des divers états de conscience, obtenue grâce à la
méditation. Un parallèle a été fait entre le chikhai bardo et
l’expérience de mort imminente. On reconnait également l’influence des
croyances et pratiques pré-bouddhiques appelées Bön et des traditions
populaires.
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3200
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Trinity
Piaf
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Trinity


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 07/06/2009

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MessageSujet: Re: Bardo Thödöl   Bardo Thödöl EmptyLun 8 Juin - 22:22:03

Pour la "petite histoire"...

http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_18.htm
" Dans la tradition bouddhique tibétaine des réincarnations, il y a six mondes et six époques de la vie.
Il y a aussi six passages à franchir pour se libérer du cycle perpétuel des réincarnations et atteindre l'état de bouddha afin d'accéder au Nirvana.
Trois se situent entre la naissance et la mort, les trois autres entre l'agonie et la nouvelle naissance. Le Bardo Thödol contient une partie des instructions nécessaires à ce chemin, et il insiste particulièrement sur la seconde série. Il fut dicté par un adepte, Padmasambhava, à sa femme, Yeshe Tsogya, qui écrivit les textes.
Pendant les violents conflits religieux avec les Taoïstes, Padmasambhava les enterra dans les collines de Gampo au Tibet central, pour les protéger. A cette époque troublée, de nombreux "termas", ou trésors cachés, furent ainsi enterrés dans tout le Tibet.
Plus tard, Karma Lingpa, la réincarnation de l'un de ses disciples, retrouva le texte du bardo prés du monastère du grand maître Gampopa."



Introduction.

Le contexte bouddhique du Bardo Thödol.

Origine et vocation du Bardo Thödol.

Le quatrième passage, le Tchika Bardo.

Le cinquième passage, le bardo de la Dharmatä.

Le sixième passage, le bardo de l'orientation.

Les Bouddhas et les Bodhisattwas.

Tchenrezi le Bouddha de Compassion.

Bhaishajyaguru le Bouddha de Médecine.

Le Bouddhisme tantrique.



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